Le thermocouple chemisé se compose de deux conducteurs fabriqués à partir d’un matériau de thermocouple.
Ceux-ci sont entourés d’oxyde de magnésium et d’une gaine en acier inoxydable (par ex. Inconel 600). Dans le secteur de la technique de mesure, on appelle cela un câble de mesure sous gaine. Celle-ci est raccourcie à la longueur nécessaire et les deux fils sont reliés entre eux (dans presque toutes les applications industrielles, ils sont soudés entre eux pour résister également aux vibrations et aux chocs).
Ensuite, la partie ouverte est à nouveau remplie d’oxyde de magnésium et fermée avec une pastille.
Grâce à l’oxyde de magnésium, les thermocouples chemisés sont fixés de manière optimale et, en raison de leur structure, ils résistent sans problème à des pressions et des températures élevées (selon le type de thermocouple, voir tableau). Leur structure robuste et résistante aux vibrations leur assure une longue durée de vie. Tout comme les thermomètres à résistance chemisés, les thermocouples chemisés peuvent être pliés et ainsi adaptés à leur environnement d’utilisation.
Un thermocouple chemisé peut être construit de trois manières différentes. Pour des temps de réponse très rapides, un point de mesure ouvert ou perforé convient. Si l’on a besoin d’une structure résistante à la pression et à la corrosion, qui résiste également aux influences mécaniques, une structure non isolée est avantageuse. Une autre variante consiste à insérer de l’oxyde de magnésium comme matériau isolant entre le point de mesure et la paroi de la gaine. On parle alors d’un thermocouple à gaine isolée. Cela permet de protéger le MTE des influences électriques et de le rendre plus résistant à l’isolation. Toutefois, l’isolation prolonge également le temps de réponse. Pour y remédier, on utilise souvent des thermocouples à gaine isolée de petit diamètre dans les applications industrielles.